Selon un rapport de l’ONU, le MAROC fait parti du TOP 20 des pays en situation de Stress Hydrique. Pour régler cette problématique, les autorités marocaines lancent des opérations pour trouver des nouvelles ressources en eau notamment en rationnant l’utilisation de l’eau pour éviter une exploitation excessive.
Le réchauffement climatique, l’industrialisation et une population de plus en plus nombreuse sont les principales raisons de cette problématique. Près de 40% de la population est en pénurie d’eau et cela s’accroîtra d’année en année. Le Maghreb et le Moyen Orient sont les régions les plus touchés.
L’agriculture suscite d’importants défis étant donné que ce secteur consomme plus de 82% des eaux renouvelables contre une moyenne mondiale de 70,2%.
De ce fait, le MAROC a de plus en plus recours aux ressources en eau non conventionnelles via la réutilisation des eaux usées et le dessalement de l’eau de mer. Concernant la réutilisation des eaux usées, des conventions ont été signés et mise en œuvre dans le cadre du plan national pour la réutilisation des eaux usées épurées.
Ces conventions concernent, notamment, l’arrosage des golfs et des espaces verts ainsi que l’irrigation des périmètres agricoles. Le plan de réutilisation des eaux permettra la mobilisation d’un volume additionnel de 325 millions de m3 à l’horizon 2030, soit un taux d’épuration des eaux usées de 100%.
Les actions engagées par les autorités marocaines ont permis de disposer actuellement de 140 grands barrages, d’une capacité globale de plus de 17,6 milliards de m3, et de plusieurs milliers de forages et de puits pour capter les eaux souterraines, en plus de 14 grands barrages et de petits barrages en construction.
Face au changement climatique et à la rareté hydrique, la mise en place de nombreuses actions se poursuit dans le cadre du Plan national de l’Eau à l’horizon 2030. Ces actions portent essentiellement sur la gestion rationnelle de la demande en eau et sa valorisation, la diversification des sources d’approvisionnement en eau.